« Si vous saviez »
mardi 3 avril 2007
Un scientifique mis en examen pour avoir dénoncé une publicité mensongère
Depuis un certain temps, l’éditeur de logiciels Tegam clame haut et fort que son antivirus ViGuard arrête 100% des virus.
Comme il est de coutume, en sécurité informatique, des indépendants mettent les logiciels à l’épreuve et publient leurs résultats (par exemple les sites BugTraq ou CERT le font quotidiennement).
Mal en a pris à un scientifique (qui s’intéresse également à l’informatique) : il a montré que ViGuard n’était pas fiable à 100%.
Tegam, au lieu de saisir cette aubaine pour améliorer leur logiciel, a attaqué le scientifique en justice pour « contrefaçon et recel de contrefaçon ».
Se dirige-ton vers un monde où les consommateurs n’auront droit qu’à la publicité pour juger de la qualité d’un produit ?
Ressource Pertinente :
Comme il est de coutume, en sécurité informatique, des indépendants mettent les logiciels à l’épreuve et publient leurs résultats (par exemple les sites BugTraq ou CERT le font quotidiennement).
Mal en a pris à un scientifique (qui s’intéresse également à l’informatique) : il a montré que ViGuard n’était pas fiable à 100%.
Tegam, au lieu de saisir cette aubaine pour améliorer leur logiciel, a attaqué le scientifique en justice pour « contrefaçon et recel de contrefaçon ».
Se dirige-ton vers un monde où les consommateurs n’auront droit qu’à la publicité pour juger de la qualité d’un produit ?
Ressource Pertinente :
Libellés : publicite-mensongere, viguard, virus
Publié par Thomas A. Anderson à 13:06
dimanche 25 mars 2007
Toxic - Le livre dont les médias ne parlent pas !
Auteur : William Reymond
Silence de la presse et horreur alimentaire
Le 25 février dernier, Le Journal du Dimanche ouvrait ses colonnes à William reymond dans le cadre de la rubrique Franc-Parler. Il s'agit pour l'instant du seul article de presse écrite consacré à son livre Toxic
Cette absence n'est en rien le fruit du hasard. Ni l'illustration d'une obsession monomaniaque de l'écrit pour la campagne présidentielle.
Non, la vérité est beaucoup plus simple : l'industrie agro-alimentaire est un des premiers annonceurs publicitaires du pays. Et, à défaut de lecteurs, la presse écrite a un besoin vital de l'argent de la pub.
William Reymond a assisté à deux coups de téléphones de journalistes confus, expliquant que la régie pub de leur magazine ne souhaitait pas que l'on parle du livre. Un ami de confiance, suffisamment bien placé pour être au fait de ce genre de décisions lui a également fait part des même...obligations.
Rien de neuf à tout cela. L'indépendance et la liberté de la presse ne sont que des illusions. Et c'est pour cela qu'il préfère écrire des livres. Et maintenant, utiliser internet afin de communiquer sans filtre.
Mais revenons au JDD qui non seulement a décidé de publier son texte mais qui de plus n'a demandé aucune modification le laissant libre de ses propos.
Voici le texte de l'article du JDD dans sa version intégrale - non censurée
"L'obésité augmente beaucoup plus vite depuis 1992 chez les agriculteurs ou les ouvriers que chez les cadres et les professions intellectuelles supérieures. Ainsi moins un individu est diplômé, plus il a de chances d'être obèse."
L'étude publiée ces derniers jours par l'Institut national de la Statistique et des études économiques (INSEE) confirme que la France suit une évolution semblable au reste de la planète. En effet, la crise mondiale d'obésité est un terrible facteur d'inégalités. Créant de fait, un régime de ségrégation, elle touche d'abord les plus pauvres d'entre nous.
L'ampleur du tour de taille est proportionnellement inversée à celle du porte-monnaie. Une notion confirmant le rôle déterminant joué par notre pouvoir d'achat sur notre bonne santé. Car les conclusions de l'INSEE ne veulent rien dire d'autre que cela : privés de l'accès à une alimentation plus saine, les ménages français les moins aisés souffrent plus de l'obésité. Et l'obésité n'est que la face visible d'un terrible iceberg sanitaire. La crise s'accompagne de l'augmentation des maladies cardio-vasculaires, des cas de diabètes frappant de plus en plus jeune et même de certains cancers.
Au delà de la confirmation de cette inégalité, le rapport de l'INSEE, sans en saisir totalement la portée, remarque également "que de plus en plus de personnes suivent un régime amaigrissant". C'est ce paradoxe qui est à l'origine de mon enquête et des travaux de dizaines de scientifiques que j'ai pu rencontrer. Le point de départ est simple : les deux préceptes plein de sens du "mangez moins-bougez plus" sont insuffisants à expliquer l'ampleur, la fulgurance et la continuité de la crise mondiale d'obésité.
Et que de fait, il est devenu nécessaire de se pencher sur le contenu de nos assiettes.
Ces trente dernières années, poussée par une impressionnante révolution technologique, notre alimentation a radicalement changée. Devenue essentiellement industrielle, elle porte en elle les germes de nos maux.
Au delà de la remise en cause de certains produits et mode de consommation, c'est sur certains ingrédients que l'attention de nos autorités de régulation doivent désormais se pencher. Ainsi, certains conservateurs ont des actions prouvées sur notre ADN. D'autres pesticides sont cancérigènes.
Mais l'exemple le plus dérangeant, peut-être parce qu'il frappe d'abord nos enfants, est celui de l'acide gras trans. Cette huile, partiellement hydrogénée, est utilisée massivement dans la préparation des viennoiseries, des barres chocolatées, de certaines céréales et à la cuisson des frites de la restauration rapide. Depuis quinze ans, plus personne n'ignore les effets dévastateurs de ce produit bon marché sur notre santé. Il est d'ailleurs interdit au Danemark et, depuis le 1 janvier dernier, à New York. L'explication est sans appel : la consommation d'acide gras trans est responsable de 100 000 décès par an aux États-Unis. En France, le produit est toujours autorisé. Pourtant comme le remarquait l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), une partie de la jeunesse française en consomme désormais autant que les jeunes Américains.
Si manger doit redevenir un acte de démocratie directe, un réveil citoyen n'est malheureusement pas suffisant pour éviter les pièges de notre assiette. Il faut ainsi, en pleine campagne présidentielle, que notre environnement alimentaire devienne une cause nationale.
Le plus vite sera le mieux !
Source : www.myspace.com/williamreymond
Silence de la presse et horreur alimentaire
Le 25 février dernier, Le Journal du Dimanche ouvrait ses colonnes à William reymond dans le cadre de la rubrique Franc-Parler. Il s'agit pour l'instant du seul article de presse écrite consacré à son livre Toxic
Cette absence n'est en rien le fruit du hasard. Ni l'illustration d'une obsession monomaniaque de l'écrit pour la campagne présidentielle.
Non, la vérité est beaucoup plus simple : l'industrie agro-alimentaire est un des premiers annonceurs publicitaires du pays. Et, à défaut de lecteurs, la presse écrite a un besoin vital de l'argent de la pub.
William Reymond a assisté à deux coups de téléphones de journalistes confus, expliquant que la régie pub de leur magazine ne souhaitait pas que l'on parle du livre. Un ami de confiance, suffisamment bien placé pour être au fait de ce genre de décisions lui a également fait part des même...obligations.
Rien de neuf à tout cela. L'indépendance et la liberté de la presse ne sont que des illusions. Et c'est pour cela qu'il préfère écrire des livres. Et maintenant, utiliser internet afin de communiquer sans filtre.
Mais revenons au JDD qui non seulement a décidé de publier son texte mais qui de plus n'a demandé aucune modification le laissant libre de ses propos.
Voici le texte de l'article du JDD dans sa version intégrale - non censurée
"L'obésité augmente beaucoup plus vite depuis 1992 chez les agriculteurs ou les ouvriers que chez les cadres et les professions intellectuelles supérieures. Ainsi moins un individu est diplômé, plus il a de chances d'être obèse."
L'étude publiée ces derniers jours par l'Institut national de la Statistique et des études économiques (INSEE) confirme que la France suit une évolution semblable au reste de la planète. En effet, la crise mondiale d'obésité est un terrible facteur d'inégalités. Créant de fait, un régime de ségrégation, elle touche d'abord les plus pauvres d'entre nous.
L'ampleur du tour de taille est proportionnellement inversée à celle du porte-monnaie. Une notion confirmant le rôle déterminant joué par notre pouvoir d'achat sur notre bonne santé. Car les conclusions de l'INSEE ne veulent rien dire d'autre que cela : privés de l'accès à une alimentation plus saine, les ménages français les moins aisés souffrent plus de l'obésité. Et l'obésité n'est que la face visible d'un terrible iceberg sanitaire. La crise s'accompagne de l'augmentation des maladies cardio-vasculaires, des cas de diabètes frappant de plus en plus jeune et même de certains cancers.
Au delà de la confirmation de cette inégalité, le rapport de l'INSEE, sans en saisir totalement la portée, remarque également "que de plus en plus de personnes suivent un régime amaigrissant". C'est ce paradoxe qui est à l'origine de mon enquête et des travaux de dizaines de scientifiques que j'ai pu rencontrer. Le point de départ est simple : les deux préceptes plein de sens du "mangez moins-bougez plus" sont insuffisants à expliquer l'ampleur, la fulgurance et la continuité de la crise mondiale d'obésité.
Et que de fait, il est devenu nécessaire de se pencher sur le contenu de nos assiettes.
Ces trente dernières années, poussée par une impressionnante révolution technologique, notre alimentation a radicalement changée. Devenue essentiellement industrielle, elle porte en elle les germes de nos maux.
Au delà de la remise en cause de certains produits et mode de consommation, c'est sur certains ingrédients que l'attention de nos autorités de régulation doivent désormais se pencher. Ainsi, certains conservateurs ont des actions prouvées sur notre ADN. D'autres pesticides sont cancérigènes.
Mais l'exemple le plus dérangeant, peut-être parce qu'il frappe d'abord nos enfants, est celui de l'acide gras trans. Cette huile, partiellement hydrogénée, est utilisée massivement dans la préparation des viennoiseries, des barres chocolatées, de certaines céréales et à la cuisson des frites de la restauration rapide. Depuis quinze ans, plus personne n'ignore les effets dévastateurs de ce produit bon marché sur notre santé. Il est d'ailleurs interdit au Danemark et, depuis le 1 janvier dernier, à New York. L'explication est sans appel : la consommation d'acide gras trans est responsable de 100 000 décès par an aux États-Unis. En France, le produit est toujours autorisé. Pourtant comme le remarquait l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), une partie de la jeunesse française en consomme désormais autant que les jeunes Américains.
Si manger doit redevenir un acte de démocratie directe, un réveil citoyen n'est malheureusement pas suffisant pour éviter les pièges de notre assiette. Il faut ainsi, en pleine campagne présidentielle, que notre environnement alimentaire devienne une cause nationale.
Le plus vite sera le mieux !
Source : www.myspace.com/williamreymond
Libellés : Horreur-Alimentaire, Silence-de-la-presse, Toxic, William-Reymond
Publié par Thomas A. Anderson à 09:48
samedi 17 février 2007
Bouffe : si vous saviez
250 000 à 750 000 intoxications alimentaires sont comptabilisées chaque année en France. Après la vache folle, le poulet à la dioxine, la listériose... elles font toujours parler d'elles...
De la viande avariée en Allemagne
Début septembre 2006, 50 tonnes de viande avariée, dont la date de péremption avait été trafiquée sur les étiquettes, ont été découvertes dans un entrepôt en Bavière. Huit pays de l'Union européenne sont alors mis en garde contre la présence possible de ces produits sur leurs marchés.
Ces Etats ont dû retrouver la trace de la viande incriminée et vérifier s'il convenait de la retirer des rayons des magasins.
Selon l'enquêteur allemand Josef Wilfling, la société de Georg Brunner, le principal grossiste incriminé, "a vendu des plusieurs tonnes de viande avariée destinée à la confection de kebabs, à 2 500 clients allemands et 50 autres dans les pays voisins".
Huîtres tueuses ?
Les 3 et 5 septembre 2006, deux personnes en vacances dans la région d'Arcachon décèdent, après avoir mangé des huîtres du bassin d'Arcachon. Le principe de précaution est invoqué, avant que les coquillages ne soient finalement mis hors de cause, concernant au moins l'un des décès.
Le 14 septembre 2006, l'interdiction de consommation de ces huîtres est levée mais les ostréiculteurs décident de ne pas remettre leur production sur les étals, et ce tant qu'ils ne seraient pas lavés de tout soupçon.
Le danger des graisses trans
Les graisses trans sont des acides gras naturellement présents en faible quantité dans la viande et les produits laitiers provenant des vaches, moutons et autres ruminants.
La grande majorité d'entre elles est utilisée par l'industrie alimentaire. On les trouve essentiellement dans les aliments cuisinés à partir d'huile végétale partiellement hydrogénée.
Leurs effets nocifs sur la santé sont très largement démontrés et elles n'ont aucune qualité nutritive, pourtant, rien ne les interdit alors que leur suppression permettrait d'éviter, chaque année, des dizaines de milliers de crises cardiaques dans le monde.
De la viande avariée en Allemagne
Début septembre 2006, 50 tonnes de viande avariée, dont la date de péremption avait été trafiquée sur les étiquettes, ont été découvertes dans un entrepôt en Bavière. Huit pays de l'Union européenne sont alors mis en garde contre la présence possible de ces produits sur leurs marchés.
Ces Etats ont dû retrouver la trace de la viande incriminée et vérifier s'il convenait de la retirer des rayons des magasins.
Selon l'enquêteur allemand Josef Wilfling, la société de Georg Brunner, le principal grossiste incriminé, "a vendu des plusieurs tonnes de viande avariée destinée à la confection de kebabs, à 2 500 clients allemands et 50 autres dans les pays voisins".
Huîtres tueuses ?
Les 3 et 5 septembre 2006, deux personnes en vacances dans la région d'Arcachon décèdent, après avoir mangé des huîtres du bassin d'Arcachon. Le principe de précaution est invoqué, avant que les coquillages ne soient finalement mis hors de cause, concernant au moins l'un des décès.
Le 14 septembre 2006, l'interdiction de consommation de ces huîtres est levée mais les ostréiculteurs décident de ne pas remettre leur production sur les étals, et ce tant qu'ils ne seraient pas lavés de tout soupçon.
Le danger des graisses trans
Les graisses trans sont des acides gras naturellement présents en faible quantité dans la viande et les produits laitiers provenant des vaches, moutons et autres ruminants.
La grande majorité d'entre elles est utilisée par l'industrie alimentaire. On les trouve essentiellement dans les aliments cuisinés à partir d'huile végétale partiellement hydrogénée.
Leurs effets nocifs sur la santé sont très largement démontrés et elles n'ont aucune qualité nutritive, pourtant, rien ne les interdit alors que leur suppression permettrait d'éviter, chaque année, des dizaines de milliers de crises cardiaques dans le monde.
Libellés : Bouffe, Graisses-Trans, Malbouffe, Toxic
Publié par Thomas A. Anderson à 13:52